Le milieu du commerce, de l’artisanat, de l’entreprise de manière générale a son vocabulaire particulier, ou son jargon comme disent les initiés. On y retrouve des mots qui ne sont employés nulle part ailleurs comme « autoentrepreneur » et « micro-entrepreneur ». Or l’emploi de ces termes spécialisés génère souvent des confusions qui à la longue peuvent créer des incompréhensions. C’est en l’occurrence le cas avec les termes autoentrepreneur et micro-entrepreneur. Dans cet article, nous nous proposons donc de lever le voile en déterminant s’il y a réellement des différences entre ces deux statuts.
Micro-entrepreneur et autoentrepreneur, des statuts différents ?
Juridiquement, un autoentrepreneur est une personne qui crée seule et pour elle-même une entreprise afin d’exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale. C’est également un ancien statut juridique qui a été remplacé par celui de micro-entrepreneur.
A découvrir également : Comment optimiser l'espace avec du mobilier de bureau pour les professionnels
Il n’y a donc aucune différence entre un micro-entrepreneur et un autoentrepreneur. Il ne s’agit que de deux termes qui désignent un régime particulier créé pour accorder des avantages aux plus petites entreprises.
Par exemple, un autoentrepreneur bénéficie de formalités allégées lors de la création de son entreprise. De même, le calcul de ses cotisations sociales et de ses impôts est simplifié afin de favoriser son développement.
A découvrir également : Être accompagnée pour créer/développer son entreprise - Formation Entrepreneuriat Féminin
Voyons donc quelles sont les conditions à remplir et les étapes à dérouler pour s’installer en tant que micro-entrepreneur.
Quelles sont les démarches à faire pour s’enregistrer en tant qu’autoentrepreneur ?
Pour devenir micro-entrepreneur, vous devez avant tout être éligible. Vous devez exercer votre activité sous forme d’entreprise individuelle et avoir un chiffre d’affaires en dessous d’un certain seuil.
Le seuil fixé varie cependant en fonction du type d’entreprise. Il est de 170 000 euros pour les activités générant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et de 70 000 euros pour celles générant des bénéfices non commerciaux (les professions libérales surtout).
Si vous remplissez ces conditions, vous aurez à traverser deux étapes majeures avant de devenir autoentrepreneur. La première consiste à vous faire immatriculer en tant que micro-entrepreneur.
Pour le faire, vous devrez fournir un dossier constitué de pièces qui varient en fonction de votre activité au registre du commerce et des sociétés ou alors au répertoire des métiers. Fort heureusement, en tant qu’autoentrepreneur, vous êtes exonéré de tous frais.
Ensuite, vous devrez effectuer votre déclaration de début d’activité sur le portail des autoentrepreneurs. Vous pouvez le faire en ligne sur « guide entreprises » ou alors directement sur le portail des autoentrepreneurs.
Une fois cette déclaration faite, vous obtiendrez un numéro, le Siret, qui vous sera utile pour vous inscrire et payer vos charges sociales. Vous êtes donc officiellement un micro-entrepreneur légalement enregistré. Vous pouvez maintenant enchainer les succès avec votre entreprise !
En résumé, les termes micro-entrepreneur et autoentrepreneurs désignent la même entité. Il s’agit d’un statut particulier accordé aux petites entreprises individuelles afin de leur permettre de se développer plus facilement. Pour obtenir ce régime simplifié, il vous suffit de remplir quelques conditions et de suivre une démarche assez simple. Si vous êtes éligible, n’hésitez donc pas à vous faire enregistrer pour profiter des avantages liés à ce statut.
À lire : Logiciel SIRH : les différentes actions que peuvent apporter cet outil pour la fonction RH